Öz Cette communication aborde les questions du devenir des agricultures périurbaines et de leur contribution au développement durable des villes à travers la viticulture, spécialisation historique de beaucoup de régions méditerranéennes, ayant acquis une forte réputation viti-vinicole mais menacée par une très forte pression de l'urbanisation, particulièrement sur le littoral. Ces territoires périurbains du littoral méditerranéen connaissent une dynamique démographique soutenue, un développement important des infrastructures de communication et de tourisme et une concentration d'activités économiques non agricoles qui ont comme conséquences: une augmentation des prix des terres, le morcellement du foncier, la diminution des terres agricoles, l’augmentation de la pluriactivité et l’incitation de stratégies spéculatives, ayant comme risque la disparition de leurs vignobles emblématiques. L’analyse est menée à partir de deux cas concrets, dans la plaine de Messogheia, à l'est d'Athènes, et autour de l’agglomération de Montpellier. Elle étudie les capacités de résistance (performances) et les formes d'adaptation de la viticulture face aux mutations socio-économiques et spatiales des zones d’étude, qui restent encore (pour combien de temps ?) relativement agricoles et rurales (paysage de vignobles et d’oliviers, densités faibles). L'objectif est de faire ressortir des points importants concernant les dynamiques de la viticulture périurbaine et leur diversité dans les deux territoires : - Sur le plan agricole : transformations des exploitations viticoles et valorisation des productions agricoles (innovations, diversification, production de qualité, dynamisme des caves) ; - A propos de l’environnement institutionnel et social (politiques agriurbaines et projets de territoire locaux, engagement politique et implication des agriculteurs).